lundi 20 mars 2017

La Dysgraphie , mais qu’est ce que ce vilain mot ou maux …



La Dysgraphie , mais qu’est ce que ce vilain mot ou maux …




Ici c’est une définition selon les termes officiels dans les faits ce n’est pas toujours comme cela , je vous en reparlerai dans un prochain post car monsieur moyen souffre de ce trouble .

Et je n’ai pas retrouvé en me documentant sur la dysgraphie le parcours que l’on a suivi .

Ce sont des troubles de l’écriture , une difficulté à pratiquer les gestes de l’écriture .

Ils n’ont rien à voir avec les capacités de la personne à lire et ne sont pas lié non plus à un trouble psychologique .

On peut le qualifier de trouble graphique , ou d’un handicap de transcription

Définition de l’enfant dysgraphique selon Julian de Ajuriaguerra , un neuropsychiatre français :

« un enfant chez qui la qualité de l’écriture est déficiente alors qu’aucun déficit neurologique ou intellectuel n’explique cette déficience »

La dysgraphie peut aussi se caractériser des douleurs dans le poignet surtout dû à la mauvaise tenue de l’instrument et au fait que l’enfant écrit «  avec le poignée et pas avec les doigts »


photo de la première séance de rééducation en écriture de monsieur moyen 




On peut classer la dysgraphie en 3 types :

- la dysgraphie motrice

- la dysgraphie dyslexique

- la dysgraphie spatiale

Les enfants dysgraphique peuvent souffrir de un , deux ou 3 types de dysgraphie .

La Dysgraphie peut souvent être accompagné de troubles de l’apprentissage comme le déficit de l’attention ou la dyslexie mais ce n’est pas toujours le cas .

Ce trouble peut aussi bien apparaître à l’école primaire que plus tard dans la vie , c’est un trouble qui affecte l’écriture dans son tracé .

Chez l’enfant ou l’adolescent ce trouble peu être à l’origine d’un échec scolaire .

En France , ce trouble est reconnue comme un handicap au même titre que la dyslexie par les autorités scolaires .

C’est pourquoi les enfants qui en souffrent si cela a été reconnu par une autorité médicale peuvent bénéficier d’aménagements scolaire comme les PPRE ou la possibilité dans certains établissements scolaires d’utiliser le tiers-temps lors des examens .

Ce trouble est souvent associé à la dyslexie qui provoque une mauvaise graphie , il peut aussi être associé à la dyspraxie et très rarement à la dysorthographie .

En théorie le traitement de de la dysgraphie se fait par une rééducation de l’écriture elle-même .

Pour cela il y a la graphomotricité qui traite la dysgraphie sous toutes ses formes : avec un travail sur la tenue de l’instrument , la posture , la position du papier et de la main sur ce papier , la motricité fine , la décontraction du geste qui est très importante , la formation des lettres .

Cette rééducation a avant tout pour but de réconcilier le patient avec l’écriture pour qu’il y trouve du plaisir et non d’essayer à tout prix de changer son écriture .

En théorie la compétence de cette rééducation revient à un psychomotricien et à un orthophoniste .

Ensuite l’enfant peut être envoyé vers un ergothérapeute pour apprendre à travailler au clavier et ainsi lui proposer une prise en charge pour qu’il est le droit à une tablette dans sa scolarité ( après avoir monté un lourd dossier ) .

La consultation d’un pédopsychiatre peut s’avérer nécessaire afin de coordonner la prise en charge avec les différents professionnels .

Je vous en reparlerai tres bientôt dans un prochain post car nous avons été confronté à cette pathologie avec monsieur moyen .



voilà une copie de l'écriture de monsieur moyen après rééducation , un réel progrès que la maîtresse à bien remarquée. 






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